C’est toujours avec beaucoup de plaisir que nous accueillons une nouvelle année, même si nous n’avons pas pu atteindre tous nos objectifs au cours de l’année passée. Voici donc une nouvelle (bon, j’avoue que nous sommes déjà en milieu du mois), nous avons encore émis des vœux…. Nous souhaitons ne plus tomber dans les travers des années précédentes. Nous sommes convaincus que cette année sera la bonne !
Alors pour ne pas dérober à la règle, je viens vous dire merci pour votre accompagnement durant l’année 2017. Nous n’avons pas beaucoup rédigé des articles, mais nous avons énormément accompagné des campagnes digitales de certaines entreprises. Sur un plan personnel, j’ai participé à beaucoup d’évènements plus en tant qu’actrice que spectatrice. Même si je ne n’est pas beaucoup écrit dessus.
Je vais vous brosser quelques évènements où j’ai participé de façon professionnelle en fin de trimestre dernier.
Septembre 2017
Atelier sur le journalisme mobile
À l’initiative d’Orange Cameroun et sous l’invitation de l’IFC de Douala (merci Paloma😘😘😍 pour la confiance), j’ai animé un atelier avec le vidéaste camerounais Francis Taka Taka sur le journalisme Mobile (MOJO). Pendant deux jours, nous avons donné les rudiments à 6 jeunes accros à leurs smartphones afin qu’ils utilisent mieux pour être des brands ambassadeurs de Orange Cameroun et faire des directs durant les compétitions.
C’était dans le cadre d’Orange Reporter Challenge.
On a passé deux jours à apprendre les basiques de l’utilisation des réseaux sociaux. On a parlé de la base du journalisme et surtout de la déontologie et de l’éthique. Nous avons scruté les différentes façons de se vendre à travers le E-branding, comment conduire des interviews. Avec Francis, on a travaillé l’image et les vidéos avant publication.
Cesjeunes devront normalement faire des directs des championnats et des évènements organisés par Orange Cameroun.
Octobre 2017
Showcase Papy Anza
Un magnifique moment passé avec Papy Anza et son band à l’institut Goethe à Yaoundé. J’ai dû jouer les RP en attendant que le manager héhéhé arrive! Comme toujours, il m’a séduite avec sa voix fluette et ses textes forts. Il s’est amusé avec le public et avec son orchestre de toujours. Ce fut beau et bref !
Il a remis ça pendant le Kolatier le marché des musiques d’Afrique et c’était juste ouf !
Seulement, malgré toute la gaieté qui émane de son spectacle, Papy me donne toujours l’impression d’être en mal avec lui-même. Un côté sombre que j’arrive toujours à détecter.
Jene sais pas, il devra me dire un jour pourquoi je ressens cela à chaque fois qu’il chante.
Marché le Kolatier
Ouh là! Que dire, des rencontres, des échanges et beaucoup de Plaisir à présenter quelques-uns des spectacles à Yaoundé. Encore cette année, j’étais émue après chaque spectacle. Oui, j’ai ressenti que les artistes locaux choisis ont joué le jeu de la performance à chaque fois. On ne s’est pas ennuyé. Des rencontres ? Oui il y en eu avec Maiwa et l’orchestre Kore du Mali, Ariband les amis du Maroc, Tiana et Gwen que j’ai raté à Douala durant leur séjour (sur la photo). Queen Koumb toujours égale à elle-même. Ibaaku était également présent et je le découvrais sur scène pour la première fois ( lui, il doit faire des showcases genre évènement électro en open air). Il y a eu trois sites pour les performances cette année. C’était bien pensé, mais un peu fatiguant de faire les trajets. Heureusement que l’organisation a prévu des navettes pour tous les déplacements. Ca été l’occasion de rencontrer également Patrick Printz, et mon grand frère Daniele Antoine (rire) Afin de vivre cet évènement avec des amis absents, j’ai eu à faire des directs facebook des temps forts et des interviews avec des artistes. Comment ne pas mentionner la belle rencontre avec Saintrix Mayitoukou, Claver Mabiala et Manasse Ngimbanaye. Ces messieurs dont l’estime que j’ai pour eux est incommensurable en matière de valorisation de la culture africaine.
Le Kolatier m’a permis également de faire découvrir ce marché des musiques d’Afrique à plusieurs artistes vivant à l’étranger et qui j’espère seront présents à la prochaine édition en 2019 où nous célèbrerons le 10e anniversaire. Ce fut une expérience magnifique. Comment ne pas citer les frères d’arme de Passion Artistik et Morgan, mon frère gabonais ! Trop bon animateur ! C’était juste oooooooouf avec vous. Vivement que nous ayons d’autres plateformes de rencontres pour valoriser notre art. Vous pouvez revivre ces moments en tapant #Kolatier2017 sur facebook et twitter
Festival de Causes Nobles
Direction la belle ville de l’universitaire de Dschang dans l’ouest du Cameroun.C’est avec le festival que j’ai lancé le bal des évènements culturels à couvrir en fin d’année dernière. Sous l’invitation de Momo Kana, je devais entretenir des jeunes sur l’apport des réseaux sociaux dans leur métier. J’en ai profité pour parler un peu du journalisme mobile et surtout comment asseoir une belle notoriété à travers des écrits pertinents.
Dschang, ma ville préférée ! J’y suis née et j’ai mis heuh beaucoup d’année avant d’obtenir ma licence ! D’ailleurs, il faut que je reparte là-bas pour finalement récupérer mon certificat.
Durant mon séjour là-bas, j’ai passé la nuit dans l’une des cases communautaire de la chefferie Foto! Trop beau ! J’étais avec Wakeu Fogaing humoriste de renom, Parfait Tababsi président de CAMAC et Joseph Banem le portraitiste.
En 3 jours, nous avons pu partager avec les internautes de belles découvertes. J’ai appris à confectionner un bracelet de perles grâce à mme Njoua Annette. J’ai rencontré un confectionneur de sanza, Jasmin Songouag et un groupe de jeunes danseurs m’a fait revivre mes années de fac à travers des chorégraphies qui mettaient en scène les danses patrimoniales de l’Ouest du Cameroun. Il y a avait des ateliers sur le journalisme culturel, le dessin, et le théâtre. Le festival se déroulait au centre nautique tout près du musée de civilisation.
Novembre 2017
Corporate women in leadership Summit
Alors ! Des femmes qui se rencontre pour se parler, se soutenir par ce qu’elles inspirent d’autres. À côté, des hommes pour nous tenir la main car la dualité de la vie, voudrait que entant que Homme, on doit se soutenir pour avancer.
J’aurai pu m’arrêter là, mais je vais poursuivre en vous disant qu’il aurait fallu que Mireille Fomekong soit là pour que je sorte de ma ‘prison dorée’….. oui la victimisation ! Toujours trouver des prétextes à nos échecs, à nos retards, à nos manquements!!!!Non il faut assumer TOUT! On ne vous tuera pas! Vous allez vous relevez et vous allez continuer à vous battre afin de réussir! C’était un enseignement pour moi. C’était le déclic pour me rendre compte que j’ai un potentiel que je refuse de mettre en avant car je reste encore enfermée par mes PROPRES préjugés! Mes faiblesses! Mes peurs!
C’est bien de se soutenir entant que femmes, mais pourquoi le faisons le ? Y ‘à t’il compétence, expérience, aptitudes ? À compétence égale allons nous choisir un homme ou une femme ?Que faisons-nous des grossesses et des congés de maternité? Objectivement, que feriez-vous ?
Oui, car il ne suffit pas de lancer le slogan ‘women support women’, si à la fin, personne n’a les compétences requises….. Alors dites-nous, mesdames, vous qui êtes chef au bureau…..Qu’advient-il à la maison ? La place de monsieur dans votre monde de commande, d’ordre, de signature ?
Merci à Adeline Sede qui a pensé cet évènement, c’était très édifiant. Le thème ‘she boots her’retenu pour cette edition était magnifiquement décortiqué par tous les pannelistes.En tant que modératrice du premier panel constitué de Mireille Fomekong CEO Ascèce, Jacquie Patcha supply chain manager Addax petroleum, Marc Olivier Bahi deputy general manager Beneficial life insurance et Hélène Dengoue Fansi general manager Blessing Petroleum ……. j’ai était très contente du output.
Decembre 2017
Festival Ti-I 2017
C’est le premier festival que je participe entant qu’organisatrice. Je n’y crois toujours pas ! J’ai été invité sur le projet par Idylle Mamba la promotrice.
Ce festival promeut la culture centrafricaine dans toute sa splendeur. Pour l’occasion nous avons fait venir une trentaine d’artistes centrafricains. Le festival qui s’est tenu au stade Youpwe a connu une participation extraordinaire des populations avec la bénédiction du chef de la localité. En deux jours, les Centro vivant à Douala ont pu communier avec des artistes locaux et des artistes Centro de renom.
Ca été l’occasion pour moi de découvrir que quand on parle de la RCA musical, Idylle Mamba n’est pas la seule (rire). Ce fut une très belle aventure humaine. La deuxième édition se prépare déjà et aura lieu à Bangui. Ce festival m’a fait chaud au cœur, car en tant qu’administratrice, j’ai vécu réellement la problématique de l’organisation d’un évènement de tel envergure.
J’ai rencontré également un ami, un fils, un frère, une personne magnifique Marius Abrass. Tu es juste exceptionnel ! Merci pour tout. En début du mois de janvier, nous avons malheureusement appris le decès de Veyzo, l’un des artistes invités pour le festival. Un moment triste pour nous.
Salon Urbain de Douala
Le SUD! Une autre belle aventure humaine. Sollicitée par Parfait Tabapsi, pour participer à la rédaction des articles du journal de ce salon, je n’ai malheureusement pas pu tenir jusqu’à la dernière parution, fauchée par une vilaine grippe qui m’a tenu alitée.
Le SUD initié par Doual’art a mis l’humain au centre des œuvres artistiques. Des installations, des danses, des chants, de belles performances ont meublé cette édition du SUD. Des œuvres parlantes, s’adressant aux populations….A-t-elle alors compris ? Je me le demande encore et encore ! Bravo encore à tous et surtout les artistes qui étaient présents.
Quelques clichets :
Une mention spéciale à Sylvie Blocher dont l’installation a fait l’actualité au Cameroun et a permis que les gens comprennent mieux (je l’espère) ce que le SUD et sa vision. Le film complet Ici
Douala Hip hop festival
Hum Didier Toko, que dire ?
C’est le festival qui me fera vivre un moment exceptionnel avec une personne exceptionnelle. Une personne qui va tout changer dans mon appréhension de l’année 2018. Le festival en lui-même m’a permis de découvrir de belles choses. Des designers de streetswear, des applications qui valorisent la culture urbaine et des showcases. Je n’ai malheureusement pas vraiment retenir un nom en ce qui concerne les découvertes.
J’étais tout sourire pendant l’échange sur le live. Oui, oui, chacun voulait défendre sa logique sans prendre vraiment la peine d’écouter l’autre. Beaucoup d’ego durant cet échange. Dommage qu’il n’est pas eu plus de musiciens pour en discuter. Ceux qui ont participé s’en souviendront longtemps encore.
Si le public manque encore à une adhésion forte les deux premiers jours, force est de constater que ce festival cette année a eu le mérite de mettre en scène des artistes de ouf! Krotal, Magasco, HHd, Sadrack, Le Berger. Le live de Ndabott family et le collectif Armand Biyag, Jocelyn Balu, Le Berger et Sadrack fut une belle claque ! J’ai juste ADORE! Mes coups de cœurs Jocelyn Balu du Congo et Mélodie du Tchad. J’ai aimé Jean Gardy et j’ai pu rencontrer Ali Beta qui travaille sur un projet avec Armand Biyag….À suivre de très près!
Comment ne pas mentionner le parrain Ben Decca pour cette édition. Vivement que pour les prochaines , il y ait un réel échange entre les parrains , les légendes et les artistes invités et en devenir avec au final un classic où tous mettent la voix….why not?
Le DHF malgré le fait que je n’ai pas pu faire autant de directs que voulu (bon quand le phone ndem un peu je ne peux rien)!
Reparlons un peu du public…..Ils sont nombreux ces gens qui disent être fan d’un tel ou d’un tel sur les réseaux sociaux , mais qui ne se bougent JAMAIS pour aller soutenir leur artiste…..allez savoir comment ils font pour ce dire fans d’un tel ou d’un tel!
Ils sont nombreux qui pensent que les artistes ne leur offrent pas un vrai spectacle….bon d’accord mais allons quand même soutenir!
Ils sont nombreux à brailler dans leur chaumière qu’ils n’iront nulle part même si on leur paie (qui va même d’abord le faire?) Bon si vous ne venez pas….taisez-vous au moins!
Quand on est fan de quelqu’un, on l’accompagne partout, on suit son actu, on a tous ses gadgets, ce qu’on ne peut pas vraiment démontrer chez nous ici. D’ailleurs sachez qu’il n’y a pas un JOUR SPÉCIAL pour voir SON artiste ! Dès qu’on est fan, que ce soit le lundi ou même le samedi, on trouvera du temps pour aller communier avec lui/elle. Par contre un calendrier annuel d’évènements permettrai que chacun puisse faire son planning et savoir où il ira et a quelle période!
Pour les artistes, sachez que lorsqu’on va avoir un showcase/concerts son équipe de com devra continuer le travail de sensibilisation. Oui, car aucun évènement n’a le monopole de la communication…..Et puis ….. les artistes là, offrez nous un vrai spectacle le genre quand tu rentres, tu ne pleures pas l’argent dépenser. Le genre pas le CD bis. Le genre qu’après tu te dis ….voici un artiste! Un vrai Nous en reparlerons peut-être un jour ……..dans un autre billet !
EN tout cas, cette édition du #DHF2017 était juste magique…….pour moi !
Merci encore Didier, je te le dirai encore et encore.
Don à IDAV Douala Cameroun
Depuis plus de 4 ans j’officie comme volontaire pour IDAV qui est l’Institut pour Déficients Auditifs et Visuels. Comme chaque année, un arbre de noël est organisé pour les enfants de cette école. Les 60 élèves nous concoctent de belles choses pour meubler cet évènement.
Entre danses, interprétations, jeux de dextérité, défilé de mode, les enfants nous démontrent et nous rappellent à chaque fois qu’être une personne handicapée n’est pas un frein à son épanouissement. Cette année, encore, des amis et moi avons décidé d’offrir du matériel didactique à l’institut. Eh oui ! Des besoins dont on ne pense pas toujours pourtant, essentiels pour madame Epoh Marie Louise et son personnel. Si on pense à ces enfants, quoi de plus normal que de s’assurer qu’ils ont le nécessaire pour recevoir une belle éducation.
Nous avons ainsi pu offrir un carton de papier format A4, une dizaine de boites de craies blanches et de craie couleurs, du papier hygiéniques, des boites de stylos, verts, rouge et noire, quelques chaussures et des feutres. Je profite pour dire merci à Franck-Olivier mon fils , toujours dans mes basket quand il s’agit de donner à la communauté et à Jean Daniel Mbappe, journaliste à Douala qui a raté son émission pour être avec nous.
S’il est vrai que je fais généralement des dons sans fanfares ni tambours, cette fois-ci, j’ai pensé immortaliser le moment afin que des futurs donateurs sachent que les dons reçus vont effectivement à cet institut. C’est également l’occasion pour moi d’encourager les lecteurs à y faire un tour quand ils peuvent. IDAV est situé Bonamoussadi , derrière la SGBC.
Je voudrais remercier tous les contributeurs pour cette édition, Sanzy Viany, Salma Amadore, Rita Diba, Didier Ndengue, Mathias Mouende,Danielle Ekalle….et ceux que j’ai oublié (sorry).
Les projets à venir….
Vision Artistik va ouvrir un autre paon de ses projets au cours de cette année 2018. Une belle surprise!!!!!
En attendant, vous aurez plus de billets sur des personnes exceptionnelles qui font de belles choses pour faire avancer l’art et la culture africaine, avec un fort accent sur le Cameroun.
Des biographies, des projets, des causeries… Bref ! Nous serons un peu plus présents dans vos vies qu’auparavant.
Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance en 2017, vivement que 2018 nous permette de nous améliorer pour votre plus grand plaisir.
Commençons déjà par lire un roman chaque deux semaines…..2 romans pour mois…..ça vous dit? Essayons!